Cornalin

Le Cornalin, au milieu du XIXe siècle, était un des cépages autochtones les plus plantés, à égalité avec le Fumin et légèrement en dessous de la famille des Orious. Selon les premières études sur l’ampélographie valdôtaine (18331838) la zone où ce vignoble était diffusé à plus grande échelle était l’aire viticole comprise entre Saint-Vincent et Verrayes. Comme pour d’autres cépages autochtones, l’arrivée des maladies cryptogamiques (oïdium, mildiou) et du phylloxéra en décréta l’abandon progressif jusqu’à sa disparition presque totale. Seul un méticuleux travail de récupération et de sélection des individus survivants a permis de recommencer à planter ce cépage. Le Cornalin est un cépage d’une qualité absolue et qui a une grande personnalité.